A l’origine, le terme « relaxation » signifiait « pardonner ». De nos jours, ce sens existe encore dans le vocabulaire judiciaire : un accusé peut être « relaxé », ce qui signifie qu’il sera remis en liberté, libéré ou non emprisonné.

En relaxation, une séance peut apporter au sujet une sorte de libération. Une libération du corps en supprimant ou en diminuant les tensions musculaires qui le gênent, mais aussi une libération de l’esprit en travaillant sur les pensées récurrentes, les ruminations, les conflits internes, les deuils, les angoisses…

C’est une pratique qui consiste à induire un état de relâchement musculaire plus ou moins important et une modification de l’état et du niveau de la conscience plus ou moins profond dans un but thérapeutique, prophylactique ou éducatif.

La relaxation et la sophrologie sont deux pratiques bien distinctes. La relaxation vise essentiellement la décontraction musculaire ainsi que la détente physique et psychique, alors que l’objet de la sophrologie est beaucoup plus large puisqu’elle recherche la conquête et la transformation de sa propre conscience afin d’aboutir à une véritable exploitation des compétences et des capacités de chacun, c’est davantage un travail de connaissance de soi. La sophrologie utilise d’ailleurs des outils de la relaxation.