Vous êtes-vous déjà posé.es la question de savoir qui était le maître de votre corps ? Votre cœur ou votre cerveau ? Et si ces deux organes étaient bien plus reliés que vous ne le pensez ? Et si en favorisant une meilleure connexion entre les deux, vous appreniez à réguler votre stress et vos émotions ?

S’adapter pour subsister : Le monde dans lequel nous évoluons est changeant, instable, imprévisible et parfois menaçant. Et ce n’est pas toujours très confortable à vivre. Pour que nous puissions nous adapter à tous ces changements, nos constantes biologiques s’adaptent en permanence afin de rétablir l’équilibre et préserver notre santé : accélération du rythme cardiaque en situation de stress, régulation de la température corporelle lorsqu’il fait froid, modification de la respiration lors d’un effort… Et cette adaptation est possible grâce à notre système nerveux autonome qui, comme son nom l’indique, fonctionne en auto-régulation. C’est lui qui est impliqué dans le fonctionnement des systèmes digestif, respiratoire, cardiaque, artériel et veineux…

La variabilité de la fréquence cardiaque : La variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) représente la variation de la durée de l’intervalle de temps entre deux battements consécutifs du cœur. Contrairement à ce que nous pensons, au repos, notre cœur bat de manière irrégulière.

Cette VFC se mesure avec un logiciel de biofeedback et reflète l’état d’équilibre du système nerveux autonome. Ainsi, une VFC élevée traduira de bonnes capacités d’adaptation aux fluctuations de l’environnement. A l’inverse, une faible VFC indiquera un système plus rigide, ayant plus de difficultés à faire face aux contraintes extérieures. Des chercheurs ont montré que les personnes anxieuses ou atteintes de stress chronique présentaient une faible VFC. Il en est de même chez les personnes diabétiques, asthmatiques, atteintes d’hypertension, de maladies inflammatoires ou de douleurs chroniques.